De l’Antiquité aux artefacts modernes !!

La date d’invention du dé à coudre est inconnue. On suppose qu’il a suivi de près l’invention de l’aiguille, mais il n’y a pas de trace archéologique avant le haut moyen âge, et notamment, contrairement à ce que l’on affirme un peu trop souvent, aucun dé à coudre n’a été retrouvé à Pompéi. Les dés à coudre les plus anciens étaient en os, corne ou ivoire.

C’est au XIVe siècle qu’ils commencent à être décorés.

Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les fossettes sur le côté extérieur étaient façonnées à la main avec des poinçons. La mécanisation a aussi supprimé l’aspect bombé du dessus. Les dés à coudre les plus anciens sont remarquables par trois éléments : l’épaisseur irrégulière du métal, l’aspect bombé du dessus et l’irrégularité des fossettes du côté extérieur.

Si les dés à coudre étaient originellement utilisés pour la couture, ils eurent par la suite d’autres usages : dans les années 1800, ils furent utilisés comme mesure pour les spiritueux et il subsiste nombre d’expressions héritées de cet usage « juste un doigt », « un dé à coudre de… », « qui veut un dé à coudre a un dé à coudre ! » « Offre un dé à coudre à ton voisin et il te tendra la main », ou encore « se noyer dans un dé à coudre ».

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